La Droite - presque - unie avait une stratégie bien définie hier : montrer que derrière la liste "l'Union pour La Réunion" conduite par Michel Fontaine, il y a une équipe structurée, expérimentée et aux prérogatives et compétences partagées.
Que ce soit la conseillère régionale Virginie K/Bidy (agriculture : sucre et production locale) ou le député René-Paul Victoria (RSA et législation), chaque intervenant a décrit son champ d'action, le travail déjà réalisé et les batailles qu'il reste à mener.
Le conseiller régional Vincent Payet, le Monsieur loyal de ce congrès, et le président de la Région Réunion, ont insisté sur les promesses (POP, continuité territoriale, aides diverses aux étudiants…) déjà tenues par la majorité régionale, "en un an et demi seulement après notre arrivée aux affaires".
Michel Fontaine qui est intervenu en dernier, a pris sans le vouloir la "mauvaise" voix (la forte climatisation y était sans doute pour quelque chose). "La voix cassée, c'est embêtant comme entrée en matière". A entendre les applaudissements et les rires de la salle, le président de l'UMP local a sans doute réalisée la meilleure prestation de la matinée.
Avec force, justesse, malice, ironie et fermeté, il a défendu ses valeurs, mis en avant ce qu'il considère comme essentiel et n'a pas épargné ses "adversaires" : Jean-Paul Virapoullé et le parti socialiste.
"Nous n'avons pas tous ici un mode de pensée unique, nous revendiquons le droit de la différence, c'est ce qui se fait de cette Union, un socle remarquable, une Union qui se nourrit de ses richesses et de ses valeurs que nous partageons pour l'essentiel".
"Vouloir l'Union, ce n'est pas vouloir effacer l'histoire, ce n'est pas vouloir tout recommencer à zéro, c'est vouloir prendre l'histoire là où elle en est, la continuer ensemble". La transition entre le passé, le présent et l'avenir, c'est surtout "le cas Virapoullé" (voir ci-contre) dont le nom n'a pas été cité une seule fois au cours de ce congrès de la Droite.
Mais, jamais sans doute l'esprit (le fantôme ou l'hologramme de Jean-Paul Virapoullé) n'a autant plané sur un rendez-vous de la Droite, et ce depuis le fameux congrès de l'Union du dimanche 13 décembre 2009 (c'était le coup d'envoi de la campagne pour les Régionales 2010). Ce jour-là, le sénateur était physiquement présent.
A Gauche, c'est le PS qui a été la cible du candidat Michel Fontaine. La tête de liste a été incisive. "L'élection sénatoriale aura lieu le dimanche 25 septembre, et bien pour les socialistes, c'est le 25 décembre. En effet, ce n'est pas un programme qu'ils proposent, c'est la liste des cadeaux de Noël. Par exemple, d'un coup de baguette magique, on va tripler le nombre de crèches… C'est Noël, je vous dis".
"C'est aussi 200 € pour envoyer les enfants mineurs à l'île Maurice, 500 €/mois pendant toute la durée des études… Mais qui va payer les 50 milliards d'impôts supplémentaires ? C'est 1.300 € d'impôt par foyer fiscal… Ce programme socialiste, un recyclage du programme commun de 1981, est dangereux. Il n'offre ni espoir ni vision pour l'avenir. Entre le courage et le mensonge, le parti socialiste a choisi le deuxième".
L'avenir dans le discours de Michel Fontaine, c'est "un carnet d'éveil et de découverte pour suivre les évolutions de l'enfant en temps réel, la carte de formation vers les secteurs en forte croissance, la renégociation du règlement sucrier, l'intégration d'une prime à l'hectare des petites exploitations pour la préservation de l'environnement…"
"La reconnaissance d'une zone franche globale élargie à tout le territoire, l'extension de la défiscalisation aux travaux de rénovation et de réhabilitation des bâtiments anciens, mettre en place un tarif social de l'internet, assurer l'équité lors des participations aux concours de la Fonction publique, création d'un office national d'indemnisation des victimes pour un remboursement rapide…"
"Le changement que nous proposons n'est pas une fin, mais une nouvelle espérance qui nous conduira à faire mieux, en renouant avec le courage, l'esprit de rassemblement, l'esprit de conquête dans une Union pour La Réunion", a dit Michel Fontaine, tête de liste de "l'Union pour La Réunion".
Que ce soit la conseillère régionale Virginie K/Bidy (agriculture : sucre et production locale) ou le député René-Paul Victoria (RSA et législation), chaque intervenant a décrit son champ d'action, le travail déjà réalisé et les batailles qu'il reste à mener.
Le conseiller régional Vincent Payet, le Monsieur loyal de ce congrès, et le président de la Région Réunion, ont insisté sur les promesses (POP, continuité territoriale, aides diverses aux étudiants…) déjà tenues par la majorité régionale, "en un an et demi seulement après notre arrivée aux affaires".
Michel Fontaine qui est intervenu en dernier, a pris sans le vouloir la "mauvaise" voix (la forte climatisation y était sans doute pour quelque chose). "La voix cassée, c'est embêtant comme entrée en matière". A entendre les applaudissements et les rires de la salle, le président de l'UMP local a sans doute réalisée la meilleure prestation de la matinée.
Avec force, justesse, malice, ironie et fermeté, il a défendu ses valeurs, mis en avant ce qu'il considère comme essentiel et n'a pas épargné ses "adversaires" : Jean-Paul Virapoullé et le parti socialiste.
"Nous n'avons pas tous ici un mode de pensée unique, nous revendiquons le droit de la différence, c'est ce qui se fait de cette Union, un socle remarquable, une Union qui se nourrit de ses richesses et de ses valeurs que nous partageons pour l'essentiel".
"Vouloir l'Union, ce n'est pas vouloir effacer l'histoire, ce n'est pas vouloir tout recommencer à zéro, c'est vouloir prendre l'histoire là où elle en est, la continuer ensemble". La transition entre le passé, le présent et l'avenir, c'est surtout "le cas Virapoullé" (voir ci-contre) dont le nom n'a pas été cité une seule fois au cours de ce congrès de la Droite.
Mais, jamais sans doute l'esprit (le fantôme ou l'hologramme de Jean-Paul Virapoullé) n'a autant plané sur un rendez-vous de la Droite, et ce depuis le fameux congrès de l'Union du dimanche 13 décembre 2009 (c'était le coup d'envoi de la campagne pour les Régionales 2010). Ce jour-là, le sénateur était physiquement présent.
A Gauche, c'est le PS qui a été la cible du candidat Michel Fontaine. La tête de liste a été incisive. "L'élection sénatoriale aura lieu le dimanche 25 septembre, et bien pour les socialistes, c'est le 25 décembre. En effet, ce n'est pas un programme qu'ils proposent, c'est la liste des cadeaux de Noël. Par exemple, d'un coup de baguette magique, on va tripler le nombre de crèches… C'est Noël, je vous dis".
"C'est aussi 200 € pour envoyer les enfants mineurs à l'île Maurice, 500 €/mois pendant toute la durée des études… Mais qui va payer les 50 milliards d'impôts supplémentaires ? C'est 1.300 € d'impôt par foyer fiscal… Ce programme socialiste, un recyclage du programme commun de 1981, est dangereux. Il n'offre ni espoir ni vision pour l'avenir. Entre le courage et le mensonge, le parti socialiste a choisi le deuxième".
L'avenir dans le discours de Michel Fontaine, c'est "un carnet d'éveil et de découverte pour suivre les évolutions de l'enfant en temps réel, la carte de formation vers les secteurs en forte croissance, la renégociation du règlement sucrier, l'intégration d'une prime à l'hectare des petites exploitations pour la préservation de l'environnement…"
"La reconnaissance d'une zone franche globale élargie à tout le territoire, l'extension de la défiscalisation aux travaux de rénovation et de réhabilitation des bâtiments anciens, mettre en place un tarif social de l'internet, assurer l'équité lors des participations aux concours de la Fonction publique, création d'un office national d'indemnisation des victimes pour un remboursement rapide…"
"Le changement que nous proposons n'est pas une fin, mais une nouvelle espérance qui nous conduira à faire mieux, en renouant avec le courage, l'esprit de rassemblement, l'esprit de conquête dans une Union pour La Réunion", a dit Michel Fontaine, tête de liste de "l'Union pour La Réunion".
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